Traiter le cul noir de la tomate et différencier cette affection de l’alternariose

affection de l'alternariose

La culture de la tomate, avec ses fruits juteux et savoureux, est une activité que vous, jardiniers amateurs ou professionnels, appréciez particulièrement. Cependant, deux maladies, le cul noir et l’alternariose, peuvent venir entacher cette belle passion. Comment traiter efficacement ces maladies et comment les distinguer ? C’est ce que nous allons découvrir.

Reconnaître et traiter le cul noir de la tomate

Le cul noir, aussi appelé nécrose apicale, est une affection fréquente chez les plants de tomates. Elle se caractérise par l’apparition de taches brunes sur le bas du fruit, là où se situe le pédoncule. Ces taches s’élargissent progressivement jusqu’à noircir totalement le cul de la tomate. Il est primordial de savoir reconnaître cette maladie pour intervenir au plus tôt.

Le cul noir de la tomate est causé par une carence en calcium, qui empêche le développement normal du fruit. La cause principale de cette carence est un arrosage irrégulier. En effet, le calcium est absorbé par les racines des plants et distribué aux fruits grâce à l’eau.

Pour remédier à cette situation, vous devez veiller à avoir un arrosage régulier et abondant, surtout en période de sécheresse. De plus, assurez-vous que le sol dans lequel vos plants de tomates sont cultivés est riche en calcium.

Vous pouvez également pulvériser une solution de calcium directement sur les feuilles de vos plants. Ce traitement est à effectuer dès l’apparition des premières taches brunes.

Traiter le cul noir de la tomate

 

Distinguer le cul noir de l’alternariose de la tomate

L’alternariose, quant à elle, est une maladie cryptogamique, c’est-à-dire causée par des champignons microscopiques, en l’occurrence l’Alternaria solani. Elle affecte principalement les feuilles, les tiges et les fruits de la tomate.

Cette maladie se présente sous forme de taches brunes concentriques, entourées d’un liseré jaune. Il est important de la différencier du cul noir, qui ne concerne que le bas du fruit.

Le traitement de l’alternariose passe par plusieurs étapes. Tout d’abord, retirez et détruisez les parties affectées de vos plants de tomates, pour empêcher la propagation de la maladie. Ensuite, pulvérisez une bouillie bordelaise sur vos plants, un fongicide naturel efficace contre cette maladie.

Assurez-vous également de pratiquer une rotation de vos cultures, pour rompre le cycle du champignon. Enfin, privilégiez un arrosage au pied des plants plutôt qu’un arrosage foliaire, pour éviter l’humidité sur les feuilles, propice au développement de l’alternariose.

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Prévenir ces maladies pour des tomates en bonne santé

La prévention reste la meilleure arme pour lutter contre le cul noir et l’alternariose. Pour cela, assurez-vous de choisir des variétés de tomates résistantes à ces maladies. Privilégiez également un sol riche en matières organiques et assurez-vous d’un arrosage régulier.

Pensez à espacer suffisamment vos plants de tomates, pour favoriser l’air et éviter la stagnation de l’humidité. Enfin, n’hésitez pas à ajouter du calcium à votre sol, sous la forme de coquilles d’oeufs broyées ou de gypse, pour prévenir le cul noir.

En définitive, si le cul noir et l’alternariose peuvent causer des dégâts significatifs sur vos plants de tomates, ils sont tout à fait gérables si vous savez les reconnaître et intervenir rapidement. Une bonne prévention, alliée à des pratiques culturales respectueuses du sol et de la plante, vous permettra de profiter de vos tomates sans crainte de ces maladies. Alors, restez vigilant et n’hésitez pas à agir au premier signe de trouble.